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 « nous avons été crée pour survivre et non vivre. »

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Anonymous
Groupe: Invité
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Invité
MessageSujet: « nous avons été crée pour survivre et non vivre. »   « nous avons été crée pour survivre et non vivre. » Icon_minitimeVen 14 Fév - 22:19






pain is temporary. it may last a minute, or an hour, or a day, or a year, but eventually it will subside and something else will take its place. if I quit, however, it lasts forever.

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INTRODUCTION.
Ça faisait combien de temps que j’étais ainsi ? Ça faisait combien de temps que je souffrais ? Beaucoup trop de temps. J’en avais perdu le compte depuis bien longtemps. Compter les jours, les années, les siècles ne changeront rien du tout de ma douleur. Je le savais ce que j’allais ressentir dès que j’avais commencé à lui dire ces choses horribles. Mais je le devais. Je savais que j’avais fait le bon choix, pour lui. Il vivra heureux avec quelqu’un d’autre. Avec moi, l’avenir n’était même pas envisageable. La perspective qu’il était sauvé était la seule chose qui me maintenait en vie. Qui m’obligeait à rester dans le monde des vivants. Du moins, je le disais à mon cœur pour me convaincre que je n’étais important pour personne. Que si je partais, si je mettais fin à cette souffrance qui entaillait sans cesse mon cœur, je ne ferais de mal à personne. Personne ne souffrirait car je n’étais important pour personne. Je n’étais qu’un personnage secondaire, simple figurant dans cette grande scène qu’était la vie. Je me disais que cela était ainsi, que personne, jamais, ne souffrirait de mon départ, qu’ils souffriraient tous de mes actions et que mon départ serait leurs délivrances, leurs promises à une libération, à la paix. Alors, il suffisait juste que je me laisse ainsi, périr, attendre que la faucheuse arrive pour m’emmener avec elle. Elle me retirera toute souffrance, toute douleur. Je serais enfin libéré, je serais léger sans le poids de toutes mes fautes passées qui me faisaient m’incliner un peu plus, me rapprocher du sol dangereusement. Je ne pensais pas pouvoir tenir longtemps avec tout ceci. J’allais tomber. Je le sentais. J’allais chuter.

Je me demandais souvent si je me laissais faire. Si j’abandonnais, tout simplement, que je laissais tout ça me surplomber, m’atteindre, la chute serait-elle douloureuse ? Du moins, son atterrissage serait-il agréable ? Ou devrais-je encore souffrir ? Je me demandais régulièrement cela. C’était surement cette peur viscèrente de souffrir encore même après avoir abandonné qui m’empêchait de le faire. Je cherchais la délivrance. Je cherchais le repos. Je ne voulais pas abandonné l’enfer pour en retomber dans un autre. Si cela devait être mon tour, si cela voulait signer ma fin, alors je ne voulais plus souffrir. Je voulais juste respirer un jour sans avoir la gorge qui se resserre sous les souvenirs qui essayent de passer. Je voulais juste vivre un jour sans avoir à y survivre. Mais je me rendais compte qu’après l’avoir rejeté, après l’avoir repoussé de ma vie, ce mal être que je traînais c’était accentuer, me laissant un goût des plus amer dans la bouche. Alors pour ne plus le sentir, je faisais en sorte de le remplacer par un goût plus primaire, celui du sang, celui de mon sang. Je savais que mes plaies physiques partaient rapidement, mais malheureusement, pas celles phycologiques. Celles phycologiques restaient, se réveillaient chaque jour et se rappelaient à moi dès qu’elles le pouvaient. C’était comme une piqûre de rappel, me faire souvenir de ce que j’avais osé faire. Et ces blessures invisibles n’étaient pas les seules à me le faire rappeler.

C’est quand je me tenais devant lui que j’avais du mal. Cet homme qui n’arrêtait jamais de me suivre. Dans mon ombre. Il m’espionnait constamment, pourtant, je ne cessais de le fuir. Dans l’apparition furtive, il s’éclipsait aussitôt. C’était comme une malédiction. C’était comme un marquage au fer rouge sur ma peau qui brûlait toujours. Il me jugeait toujours. Me répétant que je devais me rendre à l’évidence, que je n’étais qu’un fuyard. Qu’un froussard. Cette peau, à l’époque d’un teint rafraichissant était tellement pâle, comme si elle l’avait toujours été. D’où venait cette façade blanche ? A-t-il au moins une fois vu le soleil ? Ou vécu dans une cave avec comme unique vue l’étoile polaire ? J’en avais peur, il m’effrayait, les frissons de peur qui me faisait craquer l’épine dorsale quand ses yeux m’allait droit au but. La température de ses rétines devait frôler le zéro absolu. Il n’y avait que des lueurs d’obscurité, quelques flammes et cette sorte de lumière noire. Celle qui m’aveuglait étrangement. Ce que je voyais m’effrayait. Il me toisait toujours avec des airs hautains. Quand je le regardais, j’avais toujours des crampes à l’estomac. Il me rappelait à quel point je n’étais plus rien, que même mon reflet ne désirait plus être le mien. Mon poings, sous la rage et le désespoir, s’abattait dans ce reflet, brisant le miroir en mille morceau alors que parallèlement, j’entendis un autre déchirement, celui de mon cœur, encore une fois. Dans un rugissement, je laissais tous mes sentiments sortir dans des gestes désarrois. Je ne sus lorsque je perdis pied, lorsque je chutais. Mais l’atterrissage fut douloureux.  Mes os se brisèrent lorsqu’ils rentrèrent en contact avec le sol. Mon esprit, dans un même geste se brisait en mille morceaux pour rejoindre les fragments de verre éparpillé autour de mon corps, inerte.

Etait-ce ça la mort ? Je n’en savais rien. Car je ne ressentais rien. Je n’entendais rien. Je ne voyais rien. J’étais là sans être à cet emplacement. Je ne sentais aucun de mes muscles, comme si je n’avais plus aucun contrôle dessus. Comme si on m’en avait privé. Me laissant seul dans le noir le plus total. Et puis des contrastes sont observables. Je pouvais discerner des ombres. Menaçantes et gigantesque. Par réflexe, je voulu partir mais le sol m’appelait à lui. Je me retrouvais démuni face à ce qui passait devant mes yeux. Démuni, ce que je détestais être. Faible, ce que j’avais peur de devenir. Une secousse se faisait sentir en dessous de mes pieds, faible mais assez pour me faire tressaillir. Une autre secousse la rejoint peu de temps après, plus forte, plus destructive. Elle emportait le paysage avec elle, coupant mon souffle alors que je tentais par tous les moyens de le reprendre. Sauf que je n’y arrivais pas. Le vent me fouettait le visage avec violence mais mes poumons bloquaient tout arrivé d’air comme s’ils savaient que ce dernier était nocif pour moi. Un flash m’éblouit, me faisant oublier ma respiration inexistante alors qu’un paysage nouveau dansait devant mes yeux. Chaque battement de cil me donnait le droit à un nouvel élément dans ce paysage encore vierge. Les arbres. Battement de cils. Les rochers. Battement de cils. Le bruit de l’eau qui crépitait sous mes pieds. Battement de cils. La forêt. Battements de cils. Mes yeux s’écarquillaient devant l’horreur de ce nouvel élément. Les ombres étaient de retour. Plus proche. Je pouvais les sentir sur ma peau. Alors je reculais, automatiquement. Mais à peine eus-je le temps de faire un mouvement de recul que mon pied fut attrapé sans ménagement, m’emmenant sous l’eau. Mon souffle rendu mais quelle bonne idée de respirer sous l’eau. Le liquide entrait dans mes poumons et je m’étouffais, me débattant dans la vie. Les ombres étaient près de moi alors que ma vie m’était lentement et douloureusement prise, me permettant de détailler, de garder en mémoire l’identité de mes assassins. Et quand je rouvris les yeux, un cri étouffé s’échappait de mes lèvres.  C’était … ma famille. Chaque être qui avait perdu la vie en ce jour affreux. Chaque être qui essayait de se venger de leur assassin.

Et un instant, je voulu me laisser faire. Juste pour enfin respirer. Enfin me laisser aller. Mais je me souvenais de ceux qui comptaient pour moi. Ceux que je ne pouvais pas abandonné, malgré tout ce que j’essayais de dire, de me convaincre. Ils avaient besoin encore de moi. Même si je me permettais de penser à cette option de les laisser, ils n’étaient pas préparer, pas encore. Ce n’était pas mon tour, je le savais. Alors je me débattais, dans tous les sens. Battant dans ce liquide incolore en rugissant mon envie de vivre. Je voulais vivre ! Pas encore ! Je payerais mes erreurs plus tard. Je le promettais. Et ce fut ce qu’ils attendaient, ma promesse de payer. Ils me lâchèrent, me laissant remonter à la surface. Je me redressais brusquement, m’arrachant un cri de souffrance et d’effroi. J’étais dehors, dans ma forêt, à quelques kilomètres de mon Loft.  Je prenais une poignée de taire pour la porter à mes yeux avant de la laisser tomber sur mon torse, mon corps fut animé par un long frisson. J’étais totalement dénudé. Que s’était-il passé ? Où avait commencé le rêve, où s’était arrêté le cauchemar, où était la réalité ? Sans lui, je n’étais plus rien. Mais c’était mon choix, je ne pouvais pas revenir en arrière. Pourtant, j’espérais, au fond de moi, qu’il revienne. Il était entêté, je le savais. Mais je savais aussi que pour tout cela, pour nous deux, il avait baissé les bras, comme je lui avais demandé. Pour une fois qu’il avait écouté ce que je disais. Je me relevais, respirant l’air un instant pour me repérer et me mis à courir. Courant vers l’avenir, vers ma chute, me demandant encore une fois si mon atterrissage sera douloureux. S’il te plaît. Reviens.

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